Les premiers vols directs entre la métropole et l’archipel vont bientôt avoir lieu pour une durée expérimentale de deux années.
Jusqu’ici, tous les passagers entrant sur le territoire passaient inévitablement par un pays tiers avant d’arriver à Saint-Pierre et Miquelon. Cette étape indispensable constituait donc un véritable filtre et une protection pour l’Archipel.
Avec la mise en place de la ligne directe, cette escale va disparaître et ainsi faciliter les conditions d’accès à d’individus dont certains auraient sans doute été bloqués ou refoulés par nos voisins nord-américains.
Il me semble important de garder à l’esprit que les avantages incontestables de la ligne directe créent aussi des points de vigilance qui obligent l’Etat à l’égard de nos concitoyens.
Ce 18 juin, j’ai donc voulu interpeller le Préfet afin de savoir si des disposions particulières seraient prises afin que les services de la police de l’air et des frontières et le service des douanes, puissent opérer dans des conditions optimales afin de garantir la sécurité de la population et l’entrée de biens sur le territoire dans le respect de la réglementation en vigueur à l’occasion de la mise en place de la ligne directe.
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