Protéger SPM en limitant et en contrôlant l’arrivée de voyageurs

Depuis le début de la crise liée au covid-19, je suis animé par la protection de la population.

L’archipel est fragile :

  • 20% de personnes à risques,
  • une capacité de prise en charge médicale limitée même si nous disposons de médecins urgentistes,
  • un isolement géographique préjudiciable.

Très tôt, l’Etat, soutenu par les élus, a décidé de confiner collectivement le territoire en acceptant plus qu’un vol en provenance de Montréal tous les 15 jours avec un nombre de passagers limité à 25-30.

Cela correspond également à la capacité d’accueil pour effectuer une quatorzaine avec à l’issue un test virologique de type PCR. Ce dispositif qui peut être améliorer a toutefois montré son efficacité en plus du confinement individuel.

De mon point de vue, cette mesure de limitation des entrées par la voie aérienne devrait perdurer encore de nombreuses semaines pour retarder au maximum (voire éviter ) la circulation du virus sur l’Archipel car :

  • médicalement nous ne sommes pas en capacité de faire face à des cas lourd malgré nos 4 respirateurs affectés aux 10 chambres dédiées covid,
  • nous ne disposons pas de médecin réanimateur pour gérer des cas complexes covid,
  • notre mode vie provoquerait une explosion du nombre de cas si le covd-19 venait à se propager … comment dés lors s’en débarrasser (ce point est rappelé par le professeur FONTANET) ?

Ce Jeudi matin j’ai  interpellé le conseil scientifique (qui avait rendu un avis sur l’outre-mer le 10 avril dernier) afin de savoir si  :

  • le maintien d’une capacité d’accueil limitée à 25 passagers tous les 15 jours était nécessaire pour préserver l’archipel,
  •  et si oui, pendant combien de temps encore ?

Les professeurs FONTANET et DELFRAISSY ont donné leur point de vue sur notre situation particulière :

 

La nécessaire préservation de la population de l’Archipel au regard de nos capacités doivent conduire le gouvernement à gérer toutes les entrées avec la plus grande prudence car une fois le mal arrivé, il sera trop tard.

Je ne suis ni alarmiste, ni excessif, juste réaliste. Ce point de vue est partagé par le professeur Fontanet « une fois qu’il sera arrivé sur le territoire, il sera extrêmement difficile de le contrôler ».

Lors de cette audition, le président du conseil scientifique m’a informé qu’il venait d’être saisi sur le retour des étudiants ultramarins dans leurs territoires respectifs, leur analyser sera intéressante pour les décideurs.

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