Dans le cadre de nos travaux aux sénatoriaux sur les conséquences économiques outremer de la crise sanitaire COVID-19, la délégation outre-mer du Sénat a organisé une table ronde à laquelle était conviée un certain nombre de compagnies aériennes qui desservent l’outremer.
Saisi il y a quelques jours des difficultés prévisibles de la société AIR SAINT PIERRE, que j’avais énoncées, , j’ai souhaité convier son Président Directeur Général Benoît OLANO afin d’évoquer les réalités locales et les outils de soutien mis en oeuvre par le gouvernement depuis le début de la crise.
Cette table ronde m’a permis d’interpeller la société ASP sur les vols directs autour de 3 questions précises auxquelles Benoît OLANO a apporté des réponses claires :
1. Au regard de la situation financière dégradée de la société ASP le maintien des vols directs entre SPM et PARIS est-il possible ?
Quelles seraient les conséquences financières pour ASP de la suspension des vols directs cet été ?
2. Qui doit prendre la décision de réaliser ou suspendre ces vols ?
… et à quelle échéance une telle décision doit-elle être prise pour ne pas les compromettre si ils étaient maintenus ?
Pour résumer les réponses qui sont très claires du Président OLANO que je remercie vivement :
- Si les vols directs sont annulés cet été 2020 , cela ne creusera pas de déficit à Air St Pierre car la société est subventionnée par l’Etat qui réaliserait de fait une économie,
- Si les vols directs sont maintenus, la société peut les assurer en raison de la subvention publique qu’elle reçoit,
- Eut égard aux mesures sanitaires décidées par l’Etat, c’est au gouvernement de dire si les vols directs doivent ou pas avoir lieu,
- La décision de les faire ou de les suspendre aurait déjà du être prise le 15 mai car nous sommes à seulement 5 semaines du premier vol programmé : il y a donc une réelle urgence !
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